Info’s du conseil 2022

La bourgeoisie de Saicourt, comprenant les villages de Saicourt, Le Fuet et Bellelay, est une corporation de droit public. Elle comprend toutes les personnes qui possèdent le droit de bourgeois de Saicourt. A ce jour, 48 citoyennes et citoyens ont le droit de prendre part et de voter à l'assemblée bourgeoise.  Le registre datant de 1822 mentionne les familles Paroz, Desvoignes, Feusier, Glück et Sautebin, ainsi que les Vuilleumier et Benmahmoud qui ont obtenu le droit de cité bourgeois plus tardivement. Elles sont toutes domiciliées dans la commune.La bourgeoisie de Saicourt, comprenant les villages de Saicourt, Le Fuet et Bellelay, est une corporation de droit public. Elle comprend toutes les personnes qui possèdent le droit de bourgeois de Saicourt. A ce jour, 48 citoyennes et citoyens ont le droit de prendre part et de voter à l'assemblée bourgeoise.  Le registre datant de 1822 mentionne les familles Paroz, Desvoignes, Feusier, Glück et Sautebin, ainsi que les Vuilleumier et Benmahmoud qui ont obtenu le droit de cité bourgeois plus tardivement. Elles sont toutes domiciliées dans la commune.La bourgeoisie de Saicourt, comprenant les villages de Saicourt, Le Fuet et Bellelay, est une corporation de droit public. Elle comprend toutes les personnes qui possèdent le droit de bourgeois de Saicourt. A ce jour, 48 citoyennes et citoyens ont le droit de prendre part et de voter à l'assemblée bourgeoise.  Le registre datant de 1822 mentionne les familles Paroz, Desvoignes, Feusier, Glück et Sautebin, ainsi que les Vuilleumier et Benmahmoud qui ont obtenu le droit de cité bourgeois plus tardivement. Elles sont toutes domiciliées dans la commune.

Jubilé de la Bourgeoisie 200 ans


Discours du Président

Photos 

Au nom de la bourgeoisie, j’ai le privilège de vous saluer très cordialement et de vous accueillir ce soir au Fuet pour ce jubilé du 200ème anniversaire.

Cette fête imaginée par le conseil, nous avions à cœur de l’organiser dans la simplicité et la convivialité en y associant toutes celles et ceux qui font la vie de notre corporation et ceux qui y sont étroitement liés.

Je passe maintenant la parole à Markus Gerber.

Merci Markus pour ton message et je te demande de transmettre nos remerciements au conseil pour la mise à disposition de la salle.

Je tiens à vous rassurer sur ce discours, sur demande exprès de mes enfants ce ne sera pas 45’ avec entracte ni besoin d’oreiller.

Aujourd’hui nous célébrons les 200 ans de la bourgeoise telle que nous la gérons actuellement, qui résulte de la séparation des pouvoirs et des biens avec la commune.


On ne peut pas célébrer tant d‘années sans parler un peu d’histoire. D'autant plus que dès que j‘ai ouvert ces archives, j’y ai découvert des trésors et une grosse surprise, l'histoire ne commence pas en 1822 mais en 1527

Le 18 novembre 1961, André Rais archiviste de Delémont, livre le résultat de son mandat, qui fut de trier et classer les archives de la bourgeoisie.

Il lui faudra 255 heures de travail pour, je cite : nettoyer, trier, lire chaque document, jeter ce qui ne valait rien, certains étaient roulés ou pliés en quatre. Il lui a fallu tout ouvrir et repasser ces pièces comme une ménagère.

A ce somptueux butin de correspondance et d’actes viennent s’ajouter les 13 documents historiques et 42 parchemins.

Le plus vieux date de 1527 dans lequel il est fait état d’une “grande difficulté” avec l’abbé et le monastère de Bellelay et qui concerne les pâturages communs entre Saicourt et Bellelay.

Dans sa délimitation de l’époque, le territoire de Saicourt est composé du village de Saicourt, de celui du Fuet et du hameau “des Bottières” situé en partie sur la commune de Châtelat.

Les noms de familles de l’époque n’étaient pas tous orthographiés comme aujourd’hui. Nous avions des Fusier, Sautebin, Jacquerez, des Voignes, Lardon, Gabillet, Parroz, et des Belleney

Nous apprenons que dès 1686 une sablière, écrite à l‘époque semblenière, a été ouverte à Saicourt. Des contrats pour du sable vitrifiable font état de livraisons à des verriers de Lorraine, de Franche Comté, du Doubs, du Laufonnais, de Soleure jusqu’à Semsales dans le canton de Fribourg, ainsi qu’aux poteries fines de Genève et bien entendu la verrerie de Moutier.

Très tôt, on y cite des expatriés dont il n’est pas dit s’ils étaient mercenaires ou des soldats suisses enrôlés au service des Français, qui ont connu des fins tragiques en Égypte, à Paris, dans les campagnes de Russie en 1829, d’Espagne etc.

On parle des carrières de pierres mortes sur la Garde, le pâturage du Fuet dite à Tosoni, du Paigre et à Rotet sous Montbautier dès les années 1757, donc forcément quand la division forestière cherche un permis d’exploitation, ça pose problème.


Dès 1745, il est fait part du syndicat d’alimentation en eau potable de Moron et environ, d’un moulin à la Rouge Eau entre 1788 et 1878 dont on distingue encore une partie de la digue près de l’actuelle station de pompage de la commune.

Les clédars de l’époque se nommaient des Oeuciers ou euchoyïe qui signifiaient bouffée d’air froid entrant par une porte laissée ouverte.

Pour les métairies et fermes, la première date pour les Vacheries-Dessus 1713, La Bottière 1714 démolie en 1923, La Béray en 1855, Montbautier 1865 et enfin la Rouge-Eau en 1892 et avec ça, les baux de l’époque, ça ne s’invente pas, de contrôles des mûrs secs dès 1858 et finalement de l’électrification des fermes dès janvier 1931.

En regard de ces faits historiques, force est de constater que l'abbaye de Bellelay, qui est le fleuron de notre commune, n’a que peu d’avance sur la riche histoire de notre commune bourgeoise.

Des heures durant je pourrais vous parler de nos forêts, des arbres qui s’y donnent la main, de notre défunt sapin président qui en s’écrasant au sol a emporté 4 congénères presque aussi imposants que lui, de la pierre de granit et de la source Quebou, de la petite source et de sa fontaine au Reusereux, des pâturages boisés deux fois primés, des terrains secs et des gyga-raretés qui y poussent, des zones humides, du crapaud accoucheur, des évènements que nous avons vécus ces dernières décennies, sur ce qui a été réalisé, des achats, des ventes, des constructions, des rénovations et des projets qui nous animent, tant au conseil que dans les discussions des assemblées.

Mais, je dois bien admettre que les débats les plus animés auxquels j’ai eu la chance de participer depuis plus de 45 ans se sont déroulés après de dures journées de corvées d’épines ou de barrage, en fin d’après-midi autour d’un feu avec un verre de rouge à la main. Dans ces moments-là si les sujets divisent parfois, la proposition qui rallie toujours la majorité, c’est :

On ne va tout de même pas rentrer avec une soif pareille, allez on en ouvre encore vite une.

J’ai scruté attentivement la liste des invités, je connais quasiment chacun d’entre vous personnellement, nous avons travaillé ensemble lors des corvées ou au conseil. J‘ai appris l’historique des générations précédentes grâce à notre Gérald Sautebin véritable encyclopédie de l'histoire bourgeoise du 20e siècle.


De notre ancien président, Philippe Paroz, j’ai beaucoup appris, entre autres la coopération et la collaboration respectueuses avec les autorités communales, “et aussi l’excellence en matière de barrières droites”.

Mais aussi au contact de tous les autres conseillers, secrétaires et vérificateurs de comptes, dans le désordre Wilfred et Thérèse Paroz qui fut la première femme conseillère, Frédy Sautebin, Carine Soldati, Christiane Paroz, Anaël et Florian Paroz qui durant de nombreuses années ont donné de leur temps et œuvré pour le bien de la communauté. Si durant ces années, nous avons eu à débattre de choses délicates, confidentielles et parfois pénibles à trancher, ce furent des échanges fructueux pour le bien de la collectivité.

Il est également des personnes dont on ne cite pas les noms dans les procès-verbaux, mais qu’il ne faut pas oublier de remercier, ce sont nos conjointes ou conjoints et familles.

Je profite de l’occasion pour remercier tous les membres du conseil actuel et les fonctionnaires pour le travail qu’ils accomplissent durant l’année et leur assiduité aux séances.

Je ne voudrais pas oublier de remercier nos employés qui par leur travail contribuent également à ce que nos clients soient parfaitement satisfaits des prestations, d’un côté Richard Eisinger en charge de l’estivage et Annabelle Vecino pour l'entretien des locaux communs des immeubles.


Finalement

Aux générations passées et à nos parents, qui ont travaillé durement pour nous transmettre ce patrimoine, nous pouvons dire merci.

J’aime bien penser à cette citation d’Antoine de Saint Exupéry

“Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres,

nous l’empruntons à nos enfants”


Difficile de lutter contre la mondialisation dont nous bénéficions largement, mais en nous engageant comme nos prédécesseurs à une gestion respectueuse de nos forêts et en favorisant l’agriculture de notre commune, nous agissons dans ce sens.


Une passion nous anime !

Celle de défendre et revendiquer fièrement notre attachement à nos terres, à nos forêts, à nos traditions et à la richesse de leurs histoires.

Au nom des autorités, merci d’avoir répondu à notre invitation, amusez-vous, sentez-vous à l’aise, je vous souhaite à toutes et à tous de passer une agréable soirée.


5.11.2022

Claude-Alain Paroz

Fenêtre de l’avent 10.12.2022

Dans le cadre des 200 ans de la Bourgeoisie, le conseil s’est approché de la Scte de promotion de la commune de Saicourt afin d’organiser en commun la fenêtre de l’avent du 10.12.2022.


La traditionnelle distribution des sapins de Noël a été suivi par une fondue géante. Cette soirée a été couronné d’un grand succès. 


Le conseil de Bourgeoisie tien à remercier la Scierie Paroz pour la mise à disposition des lieux.

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